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De si petites choses...

De si petites choses...
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5 septembre 2007

Guy Debord: Déconcertant.

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Voici un texte de Guy Debord qui s'intitule: Notes sur "la question des immigrés". Rédigées en décembre 1985, ces notes furent communiquées à Mezioud Ouldamer, qui publiera en novembre 1986 aux éditions Gérard Lebovici « Le cauchemar immigré dans la décomposition de la France.


Tout est faux dans la « question des immigrés », exactement comme dans toute question ouvertement posée dans la société actuelle ; et pour les mêmes motifs : l’économie — c’est-à-dire l’illusion pseudo-économique — l’a apportée, et le spectacle l’a traitée.

On ne discute que de sottises. Faut-il garder ou éliminer les immigrés ? (Naturellement, le véritable immigré n’est pas l’habitant permanent d’origine étrangère, mais celui qui est perçu et se perçoit comme différent et destiné à le rester. Beaucoup d’immigrés ou leurs enfants ont la nationalité française ; beaucoup de Polonais ou d’Espagnols se sont finalement perdus dans la masse d’une population française qui était autre. Comme les déchets de l’industrie atomique ou le pétrole dans l’Océan — et là on définit moins vite et moins « scientifiquement » les seuils d’intolérance — les immigrés, produits de la même gestion du capitalisme moderne, resteront pour des siècles, des millénaires, toujours. Ils resteront parce qu’il était beaucoup plus facile d’éliminer les Juifs d’Allemagne au temps d’Hitler que les maghrébins, et autres, d’ici à présent : car il n’existe en France ni un parti nazi ni le mythe d’une race autochtone !

Faut-il donc les assimiler ou « respecter les diversités culturelles » ? Inepte faux choix. Nous ne pouvons plus assimiler personne : ni la jeunesse, ni les travailleurs français, ni même les provinciaux ou vieilles minorités ethniques (Corses, Bretons, etc.) car Paris, ville détruite, a perdu son rôle historique qui était de faire des Français. Qu’est-ce qu’un centralisme sans capitale ? Le camp de concentration n’a créé aucun Allemand parmi les Européens déportés. La diffusion du spectacle concentré ne peut uniformiser que des spectateurs. On se gargarise, en langage simplement publicitaire, de la riche expression de « diversités culturelles ». Quelles cultures ? Il n’y en a plus. Ni chrétienne ni musulmane ; ni socialiste ni scientiste. Ne parlez pas des absents. Il n’y a plus, à regarder un seul instant la vérité et l’évidence, que la dégradation spectaculaire-mondiale (américaine) de toute culture.

Ce n’est surtout pas en votant que l’on s’assimile. Démonstration historique que le vote n’est rien, même pour les Français, qui sont électeurs et ne sont plus rien (1 parti = 1 autre parti ; un engagement électoral = son contraire ;

et plus récemment un programme — dont tous savent bien qu’il ne sera pas tenu — a d’ailleurs enfin cessé d’être décevant, depuis qu’il n’envisage jamais plus aucun problème important. Qui a voté sur la disparition

du pain ?). On avouait récemment ce chiffre révélateur (et sans doute manipulé en baisse) : 25 % des « citoyens » de la tranche d’âge 18-25 ans ne sont pas inscrits sur les listes électorales, par simple dégoût. Les abstentionnistes sont d’autres, qui s’y ajoutent.

Certains mettent en avant le critère de « parler français ». Risible. Les Français actuels le parlent-ils ? Est-ce du français que parlent les analphabètes d’aujourd’hui, ou Fabius (« Bonjour les dégâts ! ») ou Françoise Castro (« Ça t’habite ou ça t’effleure ? »), ou B.-H. Lévy ? Ne va-t-on pas clairement, même s’il n’y avait aucun immigré, vers la perte de tout langage articulé et de tout raisonnement ? Quelles chansons écoute la jeunesse présente ? Quelles sectes infiniment plus ridicules que l’islam ou le catholicisme ont conquis facilement une emprise sur une certaine fraction des idiots instruits contemporains (Moon, etc.) ? Sans faire mention des autistes ou débiles profonds que de telles sectes ne recrutent pas parce qu’il n’y a pas d’intérêt économique dans l’exploitation de ce bétail : on le laisse donc en charge aux pouvoirs publics.

Nous nous sommes faits américains. Il est normal que nous trouvions ici tous les misérables problèmes des USA, de la drogue à la Mafia, du fast-food à la prolifération des ethnies. Par exemple, l’Italie et l’Espagne, américanisées en surface et même à une assez grande profondeur, ne sont pas mélangées ethniquement. En ce sens, elles restent plus largement européennes (comme l’AIgérie est nord-africaine). Nous avons ici les ennuis de l’Amérique sans en avoir la force. Il n’est pas sûr que le melting-pot américain fonctionne encore longtemps (par exemple avec les Chicanos qui ont une autre langue). Mais il est tout à fait sûr qu’il ne peut pas un moment fonctionner ici. Parce que c’est aux USA qu’est le centre de la fabrication du mode de vie actuel, le cœur du spectacle qui étend ses pulsations jusqu’à Moscou ou à Pékin ; et qui en tout cas ne peut laisser aucune indépendance à ses sous-traitants locaux (la compréhension de ceci montre malheureusement un assujettissement beaucoup moins superficiel que celui que voudraient détruire ou modérer les critiques habituels de « l’impérialisme »). Ici, nous ne sommes plus rien : des colonisés qui n’ont pas su se révolter, les béni-oui-oui de l’aliénation spectaculaire. Quelle prétention, envisageant la proliférante présence des immigrés de toutes couleurs, retrouvons-nous tout à coup en France, comme si l’on nous volait quelque chose qui serait encore à nous ? Et quoi donc ? Que croyons-nous, ou plutôt que faisons-nous encore semblant de croire ? C’est une fierté pour leurs rares jours de fête, quand les purs esclaves s’indignent que des métèques menacent leur indépendance !

Le risque d’apartheid ? Il est bien réel. II est plus qu’un risque, il est une fatalité déjà là (avec sa logique des ghettos, des affrontements raciaux, et un jour des bains de sang). Une société qui se décompose entièrement est évidemment moins apte à accueillir sans trop de heurts une grande quantité d’immigrés que pouvait l’être une société cohérente et relativement heureuse. On a déjà fait observer en 1973 cette frappante adéquation entre l’évolution de la technique et l’évolution des mentalités : « L’environnement, qui est reconstruit toujours plus hâtivement pour le contrôle répressif et le profit, en même temps devient plus fragile et incite davantage au vandalisme. Le capitalisme à son stade spectaculaire rebâtit tout en toc et produit des incendiaires. Ainsi son décor devient partout inflammable comme un collège de France. » Avec la présence des immigrés (qui a déjà servi à certains syndicalistes susceptibles de dénoncer comme « guerres de religions » certaines grèves ouvrières qu’ils n’avaient pu contrôler), on peut être assurés que les pouvoirs existants vont favoriser le développement en grandeur réelle des petites expériences d’affrontements que nous avons vu mises en scène à travers des « terroristes » réels ou faux, ou des supporters d’équipes de football rivales (pas seulement des supporters anglais).

Mais on comprend bien pourquoi tous les responsables politiques (y compris les leaders du Front national) s’emploient à minimiser la gravité du « problème immigré ». Tout ce qu’ils veulent tous conserver leur interdit de regarder un seul problème en face, et dans son véritable contexte. Les uns feignent de croire que ce n’est qu’une affaire de « bonne volonté anti-raciste » à imposer, et les autres qu’il s’agit de faire reconnaître les droits modérés d’une « juste xénophobie ». Et tous collaborent pour considérer cette question comme si elle était la plus brûlante, presque la seule, parmi tous les effrayants problèmes qu’une société ne surmontera pas. Le ghetto du nouvel apartheid spectaculaire (pas la version locale, folklorique, d’Afrique du Sud), il est déjà là, dans la France actuelle : l’immense majorité de la population y est enfermée et abrutie ; et tout se serait passé de même s’il n’y avait pas eu un seul immigré. Qui a décidé de construire Sarcelles et les Minguettes, de détruire Paris ou Lyon ? On ne peut certes pas dire qu’aucun immigré n’a participé à cet infâme travail. Mais ils n’ont fait qu’exécuter strictement les ordres qu’on leur donnait : c’est le malheur habituel du salariat.

Combien y a-t-il d’étrangers de fait en France ? (Et pas seulement par le statut juridique, la couleur, le faciès.) Il est évident qu’il y en a tellement qu’il faudrait plutôt se demander : combien reste-t-il de Français et où sont-ils ? (Et qu’est-ce qui caractérise maintenant un Français ?) Comment resterait-il, bientôt, de Français ? On sait que la natalité baisse. N’est-ce pas normal ? Les Français ne peuvent plus supporter leurs enfants. Ils les envoient à l’école dès trois ans, et au moins jusqu’à seize, pour apprendre l’analphabétisme. Et avant qu’ils aient trois ans, de plus en plus nombreux sont ceux qui les trouvent « insupportables » et les frappent plus ou moins violemment. Les enfants sont encore aimés en Espagne, en Italie, en Algérie, chez les Gitans. Pas souvent en France à présent. Ni le logement ni la ville ne sont plus faits pour les enfants (d’où la cynique publicité des urbanistes gouvernementaux sur le thème « ouvrir la ville aux enfants »). D’autre part, la contraception est répandue, l’avortement est libre. Presque tous les enfants, aujourd’hui, en France, ont été voulus. Mais non librement ! L’électeur-consommateur ne sait pas ce qu’il veut. Il « choisit » quelque chose qu’il n’aime pas. Sa structure mentale n’a plus cette cohérence de se souvenir qu’il a voulu quelque chose, quand il se retrouve déçu par l’expérience de cette chose même.

Dans le spectacle, une société de classes a voulu, très systématiquement, éliminer l’histoire. Et maintenant on prétend regretter ce seul résultat particulier de la présence de tant d’immigrés, parce que la France « disparaît » ainsi ? Comique. Elle disparaît pour bien d’autres causes et, plus ou moins rapidement, sur presque tous les terrains.

Les immigrés ont le plus beau droit pour vivre en France. Ils sont les représentants de la dépossession ; et la dépossession est chez elle en France, tant elle y est majoritaire. et presque universelle. Les immigrés ont perdu leur culture et leurs pays, très notoirement, sans pouvoir en trouver d’autres. Et les Français sont dans le même cas, et à peine plus secrètement.

Avec l’égalisation de toute la planète dans la misère d’un environnement nouveau et d’une intelligence purement mensongère de tout, les Français. qui ont accepté cela sans beaucoup de révolte (sauf en 1968) sont malvenus à dire qu’ils ne se sentent plus chez eux à cause des immigrés ! Ils ont tout lieu de ne plus se sentir chez eux, c’est très vrai. C’est parce qu’il n’y a plus personne d’autre, dans cet horrible nouveau monde de l’aliénation, que des immigrés.

Il vivra des gens sur la surface de la terre, et ici même, quand la France aura disparu. Le mélange ethnique qui dominera est imprévisible, comme leurs cultures, leurs langues mêmes. On peut affirmer que la question centrale, profondément qualitative, sera celle-ci : ces peuples futurs auront-ils dominé, par une pratique émancipée, la technique présente, qui est globalement celle du simulacre et de la dépossession ? Ou, au contraire, seront-ils dominés par elle d’une manière encore plus hiérarchique et esclavagiste qu’aujourd’hui ? Il faut envisager le pire, et combattre pour le meilleur. La France est assurément regrettable. Mais les regrets sont vains.

Guy Debord 1985


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5 septembre 2007

Le leader des Bo-Bonaud-bo chez Lagardère.

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Même dans les média c'est l'ouverture:


" Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi. "

Frédéric Bonnaud, congédié en juin de France Inter, débarque sur Europe 1. L'animateur de feu l'émission " la bande à Bonnaud", devient chroniqueur sur la radio du capitaliste Lagardère !.

Etonnant de voir l'avorton abâtardi des Inrocks se soumettre à l'ennemi en si peu de temps. Difficile de croire que l' un des nombreux petits apôtres de la bien pensance de Gôche, né de l'accouplement fortuit entre serge July et daniel Mermet, puisse se laisser séduire par le charme destructeur du copain à Sarkosy. Non, c'est impossible !. Frédéric n'a pas pu oublier les harangues antifacsistes de ses sermons radiophoniques et quotidien !. Lui si prompt à nous alerter sur la nocivité réactionnaire du petit nabot hyper-actif, se serait rallié à son rival ?... au camp des néfastes, des malfaisants, des pernicieux ?... Non, nous ne pouvons pas l'imaginer !. Impossible pour cet antisarkosyste véhément de devenir le larbin du pouvoir,... le soutier du grand cargo médiatique dont le commandant prend ses directives à l'Elysée... . C'es sûr, il y a un secret. Une combine. La tactique déguisée d'une arrière-garde éclairée qui s'apprête à frapper. L' expérience d'une nouvelle forme d'entrisme sans doute.

Parriions que le petit résistant du gauchisme, tendance Gay-pride et Vélib, à quelque chose derrière la tête !.

Prends garde Arnaud L., la révolution est en marche !

3 juillet 2007

Houria, un racisme devenu trés ordinaire.

008184_6_2_1Pour savoir comment des hommes de gauche penchent à droite, il vous suffit d'écouter Bernard Guetta, le matin, sur Farce Inter.
Par contre si vous souhaitez comprendre comment l'extrême gauche passe à l'extrême droite, il faut vous forcer à supporter la faconde indigeste de l'indigène, Houria Bouteldja.
C'est le mors au dent, la bave aux lèvres et affublée le plus souvent d'un poulpe sur la tête, qu'elle a pris l'habitude de chroniquer l'actualité sur le plateau cool et banché de l'émission "ce soir ou jamais".
Houria bouteldja c'est la décrépitude de la pensée de gauche, statufiée, marbrée dans le bronze du relativisme culturel et de l'ethnnicisme trés post-moderne de la gauche qui pense bien.

Elle a ainsi pu expliquer à plusieurs reprises dans cette émission que le Hamas et le Hezbollah étaient deux mouvements géniaux, que s'attaquer à l'intégrisme islamique, c'était être islamophobe et que les français "blancs" étaient racistes par nature.

Le 21 juin dernier, à l'occasion de la dernière émission présentée par le sémillant Frédéric Taddéï, la prétentieuse  aux zygomatiques ligaturés a eu tout le loisir de démontrer l'étendue de son dérèglement mental. Pour conclure l'une de ses envolées colèriques, l'inconsistante indigène n'a rien trouvé de mieux que de déclarer : "Il faut rééduquer le reste de la société... la société occidentale. Nous, on les appelle les sous-chiens ( ou souchiens), parce qu'il faut leur donner un nom : les Blancs !"

Evidemment les esthètes de l'émission se chamaillent encore sur les réelles intentions idéologiques, politiques et philosophiques, d'une pensée aussi profonde qu'un cul-de-basse-fosse. 

" Ecoutez-là, disent-ils, elle est représentative du malaise des Banlieues que la France républicaine, par nature raciste et coloniale, ne veut pas voir... par ses provocations, elle brise le silence et le politiquement correct qui mine la France fasciste." Pleurnichent les médiocres.

" Par ses fulgurances, elle dessine, comme une artiste de la rhétorique, la nature du mal qui touche à la souche les gaulois perclus d'outrecuidance colonialiste. En désignant la blancheur épidermique des coupables, elle pose un éclairage frontal sur l'ombre de nos perfides mauvaises pensées... ce n'est donc pas sous-chien qu'il fallait entendre dans la harangue salvatrice de la valeureuse Houria Bouteldja, mais souchien." insistent comme des aveugles maladroits ses admirateurs cultivés.

On est toujours étonné par la dialectique déployées avec énergie par nos sophistes modernes, mais, pour celui qui sait la regarder en face,  ce n'est que la marque de l'impuissance inhérente à la sotise, et le signe de la gêne profonde des imbéciles.
Car, une fois de plus, les belles âmes de la gauche se seront distinguées par leur silence complice et l'indignation hémiplégique qui les condamne au mutisme.

Imaginez un peu qu'un politique (ou assimilé) "blanc" ose traiter les "noirs", les "arabes" ou toutes autres "minorités" de cette manière...  illico " Pas touche à mon pote", " Plus jamais ça", et "F comme Fasciste" se seraient donnés rendez-vous pour une Kermesse antifasciste République-Bastille.

La gauche, a qui il reste comme seul socle idéologique un antiracisme différencialiste, est aujourd'hui bien démunie pour répondre aux balivernes dangereuses des Indigènes de la république. Car ce sont ses trahisons aux valeurs universalistes qui ont fait le lit d'Houria, de Dieudonné & Co.

Cette gauche devait  payer le prix fort... aujourd'hui c'est nous qui réglons l'addition... et Sarkosy pour 5 ans, c'est un peu cher.

Chut, la gauche dort encore.


29 juin 2007

fabius

fabius"...je vous menerai à d'autres victoires ......"
Ségolène Royale, un soir de défaite.

 

Vitrification en règle de la duchesse du Poitou. Fabius, tape dur. Les crocs acérés, dans un entretien donné au Monde, il mord gaiement dans la  prétentieuse . 
Les socialistes vont-ils se rendre compte qu'ils se sont laissé imposer par la médiacratie, la candidate qui les a mené à la défaite ?... l'avenir nous le dira.


Laurent Fabius dénonce le "triple déficit" de la candidate Royal

Vous aviez défendu le non à la Constitution européenne au sein du PS. Que pensez-vous du traité "simplifié" ?

Le nouveau traité dit simplifié est en réalité compliqué. Il serait plus juste de l'appeler "traité corrigé". Là où, en cas de non français, on nous menaçait d'un enlisement pendant au moins trente ans, il était donc possible d'apporter des modifications en quelques semaines! Ce texte reprend plusieurs avancées institutionnelles comme la présidence stable de l'Union, mais il ne constitutionnalise plus des politiques européennes inadaptées et du même coup, la lourde partie III, comme nous l'avions souhaité, disparaît.

Le résultat reste cependant insuffisant, par exemple pour ce qui concerne les services publics, le volet social ou encore l'accès aux coopérations renforcées entre Etats membres. Il n'y a rien de nouveau sur l'harmonisation fiscale et la Banque centrale européenne, alors que ce sont des questions essentielles. Les dérogations consenties aux Britanniques sont multiples.

Surtout, il faut que l'Europe se décide enfin à financer les dépenses d'avenir, qu'elle adopte des politiques efficaces pour l'environnement, l'énergie, le commerce, et qu'elle porte une vraie ambition sociale : nous n'avons aucune assurance sur tous ces points, ni aucun engagement de rendez-vous.


Approuverez-vous ce traité quand il sera soumis aux parlementaires ?

Il faut attendre les résultats de la conférence intergouvernementale pour voir exactement quel texte en sortira. En tout cas, il est clair que le non a déjà été utile, puisqu'il a permis de corriger certains aspects du traité initial.

Comment jugez-vous l'action de Nicolas Sarkozy ?

Ce qui caractérise ce nouveau régime, c'est que le même dirigeant est à la fois président de la République, premier ministre de fait, et à vrai dire ministre de tout. Il s'occupe de tout, contrôle tout. Quel sera le statut réel du Parlement dans tout cela? Mystère. L'autre trait du régime, c'est la domination de la finance, avec une répartition très inégalitaire.

Ces deux caractéristiques du nouveau régime, l'"omnipouvoir" et l'"omnifinance", risquent de constituer à terme les points faibles du chef de l'Etat. Sur le plan économique, les critiques portées contre la TVA antisociale, le refus d'un coup de pouce au smic, les avantages fiscaux aux privilégiés, le recul des moyens alloués aux services publics, commencent à être vécues, donc entendues.

Je ne crois pas qu'on puisse augmenter durablement la croissance française en ne soutenant vraiment ni la demande ni l'offre, tout en cumulant les déficits. Bref, il va y avoir des rendez-vous.

Pensez-vous, comme une partie de vos amis au PS, que l'élection présidentielle était "imperdable" ?

Rien n'est jamais gagné à l'avance, mais je crois, oui, que la victoire était possible. M. Sarkozy a été élu en définitive sur un critère décisif : il a été jugé plus capable de présider le pays que Ségolène Royal. Nous avions de solides atouts. Quand notre candidate a été désignée par les militants, elle remportait jusqu'à 55 % des suffrages dans les sondages et ceux-ci ont d'ailleurs pesé lourd dans sa désignation. Il est malheureux qu'à l'issue de la campagne, le score soit tombé à 47 %.

Il faut expliquer cet échec, non le nier. Car, d'une part, le bilan du gouvernement sortant était jugé médiocre et le candidat de droite en était le pivot; d'autre part, le moment était favorable à la gauche, si l'on en juge par les mobilisations sociales puissantes de la période et les thèmes prioritaires dans la population – emploi, école, logement, santé, environnement. Enfin, le précédent de 2002 garantissait un vote utile en faveur du PS.

Finalement, seul ce dernier aspect a joué. Un triple déficit est apparu : présidentialité, crédibilité, collégialité. On ne gagne pas une élection présidentielle en demandant à chacun ce qu'il ou elle veut, mais en proposant une vision, un dessein capables de faire progresser la France et les Français, tout en convainquant qu'on est soi-même capable de les conduire.

Mme Royal estime ne pas avoir été soutenue dans son propre parti…

Notre candidate a plutôt choisi de tenir à l'écart les principaux responsables socialistes. Ce fut sa décision. Pour ma part, j'étais totalement disponible et je le lui ai dit. Je suis préoccupé par l'atmosphère délétère qui règne parmi les dirigeants socialistes. Les électrices et les électeurs, les militants, en sont furieux, et je les comprends.

Pour ma part, je continuerai à me tenir à l'écart des déclarations quotidiennes contradictoires des uns et des autres. Je serai un sage actif.

Qu'est-ce qu'un sage actif ?

Le pays et la gauche ont besoin de responsables qui essaient de proposer des réponses aux grandes questions du monde, de l'Europe et de la France, sans être broyés par les papillonnages du quotidien ou la passion du marketing. J'ai la chance d'être en forme, de posséder une assez forte expérience, de me trouver à l'écoute de la population, comme l'a montré notamment la campagne législative. Je veux faire profiter de tout cela, en jouant collectif.

Vous avez été le parrain de la proposition du smic à 1500 euros critiquée par Mme Royal. Le mot d'ordre "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy n'a-t-il pas été plus efficace ?

Ce dernier slogan ne correspond à aucune réalité concrète, mais, faute d'avoir été démonté par la gauche, il a joué un rôle sensible dans l'élection. Si j'avais eu fortement la parole, peut-être aurais-je pu, avec d'autres, contribuer à sa démystification. Après tout, j'ai débusqué l'affaire de la TVA antisociale en quelques minutes, un dimanche soir à la télévision, et cela n'a pas été inutile, paraît-il, pour l'élection de plusieurs dizaines de députés de gauche !

Mais allons plus au fond : ce genre de déclarations sur le smic pose deux problèmes. D'abord, faut-il donner un coup de pouce aux bas salaires ? La droite répond non, la gauche répond oui, pour des raisons à la fois de justice sociale et de soutien à l'activité économique.

Se pose une deuxième question, celle de la sincérité en politique. On peut être partisan ou adversaire de l'augmentation du smic, mais si on affirme lors d'une élection être favorable à son augmentation, et qu'on déclare ensuite qu'on n'y croyait pas, cela devient un problème de nature quasi éthique et suscite un doute sur l'ensemble des propositions qu'on défend.

Vous prôniez une opposition frontale. Que pensez-vous du "shadow cabinet" proposé par Jean-Marc Ayrault ?

Je l'observerai avec intérêt. La tradition n'est-elle pas que son président soit le premier ministre alternatif ? Est-ce cela qu'on a voulu suggérer ? Ce serait, pour le coup, une novation dont il ne serait pas inutile de discuter avant d'en décider.


Propos recueillis par Isabelle Mandraud

 

 

28 juin 2007

Une grève pour les Bo-Bonaud-bo

bono_1Nettoyage politique. Censure. Intervention en haut lieu... tout y passe ! Le glaive de la grève est brandi. Va pas se passer comme ça !.
Bas les pattes. Pas touche à la bande à bonnaud. Vont avoir affaire à du lourd, les Brutos du gouvernement. Ils s'attaquent à une chapelle, un site de pèlerin, la mecque de l'avant garde cool et sympa, un haut lieu de receuillement pour les dames patronesses de la gauche radicale chic et branchée. C'est sacrilège de souiller un lieu de prière, monsieur le Président de Radio Rance.

Va falloir  apprendre les bonnes manières, Messieurs sans gêne:

Primo: On enlève ses gands quand on rentre dans le temple de la subversion subventionnée...

Deuxio: on met ses patins chez les germanopratins... .

Se rendent pas compte dans les sphères du pouvoir. C'est des inconscients du blasphème, ces mecs... des aventuriers de l'hérésie , des mercenaires de la profanation de bien pensance.

Ecouter la bande de bedot, c'est mieux que toucher un amulette. Plus efficace que des génuflexions...   Y a du mystique, là... Du religieux... c'est la gauche divine que l'on parjure en s'attaquant à ses petits apotres... s'amuse pas avec ça... Terrain miné, messieurs les  gros bonnets.

La bande de breloque s'est pas du genre à se laisser attendrir, c'est la crème des réfractaires, des teigneux.

Entendez-les vociférer leurs slogans vengeurs, dans la crasse noire de leur keffié de palestinophiles attardés.

"No pasaran" braillent les roquets des inrocks. "Plus jamais ça" renchérissent les antifascistes de la Farce inter. Boboland brisé, Boboland martyrisé mais Boboland libéré !. psalmodie M le Maudit ( plus connu sous le nom de Mermet).

De vrais petits résistants les bobonaud-Bo, et qui n'ont peur de personne.

Souvenez-vous de la façon dont ces philistins de la gauche qui pense bien, avait traité Robert redeker, philosophe menacé par les islamistes et leurs copains gauchistes. En dignes petites gouapes de la justice expéditive, et du haut de leur magistère moral, ils ruminaient leurs sentences de bourreau dans les micro micosés de radio rance. C'est ça la Bande à NoNo: d es cancaniers qui hitlérisent, qui pétainisent, qui livrent du bien en délivrant du mal... Amen.

Faut avoir écouté l’entretien des Bobonaud-bo avec caroline Fourest, invitée à venir s’expliquer de son "islamophobie maladive", et de son dernier livre « Le choc des préjugés » considéré par les rebelles subventionnés comme un vulgaire ouvrage réactionnaire, pour comprendre la religiosité du phénomène. Elle a pas fait un plis la pêcheresse. C'est la bave aux commissures des lèvres, que le basset du chenil l'a mordu. Et puis un plus tard, le molosse de la critique  rock en roller a terminé le travail, en l'anesthésian d'un coup de crucifix dans le dos. Je me souviens, elle était un peu refroidit la prétentieuse...

Mais attention, le couvent de la bande à BoBonaud-bo c'est pas le monastère de "la bas si J'y suis". Rien à voir. Frère Daniel, élus suprème des suprèmes, n'a pas son pareil pour attirer les fidèles. Un vrai gourou de la jactance. Ses ouailles le vénèrent. C'est lui qui drive depuis plus de dix ans le saint siège de la rebelle attitude. Partout en France, des lieux lui sont consacré. Y parait que les plus mordus de ses zélés brebis s'y adonnent à des messes d'action de grace pour sa canonisation future.



bono2Mermet, l'intouchable diplodocus de la gauche-diplo.

Faut pas toucher au grand Timonier des altero-machinchoses. Risque de verglas! Grosses intempéries en perspectives. Et tant pis si l’icone des subversifs certifiés cache mal son manque de probité intellectuelle derrière un Subjectivisme de façade. Lui qui se revendique sans cesse du collectif, il ne manque jamais une occasion pour souligner à ses compatissants compagnons d'idées, la force de sa subjectivité courageusement assumée.

Et toujours à l’avant garde des plus grands combats et des plus belles cause, le folliculaire de la farce inter !

Courageux et insolent, quand il prend la défense des imams prêcheurs de haine, c'est Mermet le valeureux.

Impétueux et bondissant, quand il condamne Israel, pour affirmer plus fortement sa cécité palestinophilique, c'est daniel l'iconoclaste. ( je dis daniel, parceque évidemment on l’appelle par son petit nom le diplodocus congestionné... une marque de révérence amicale. )

Non, y a pas à dire: Mermet, il est bath.

Rien ne lui sera reproché au marxiste autoritaire. Sur du velour tous les jours, il déblatère en solitaire le pépère. C'est pas ses ouailles qui le contrediront... trop occupées à boire ses paroles, les mains liées, le regard fermé, la bouche en anus de jument.

" Le PAF se devrait être des Mermets qui mermettisent partout, tout le temps et n’importe où " me disait récemment un lecteur assidu d'Acrimed, une autre secte débonnaire de la confrérie des indignés hémiplégiques.
Assis à mes cotés à la terasse d'un café, cet anachiste décati  me confessait son amour obséssionel pour sa sainteté Daniel. Alors que je brulai de rester ici peinard, pendant qu'il se casserait là bas pour voir si j'y suis, l'adorateur poursuivait:

"Tant pis si l’idole des Trotsko-spontex, comme tu dis, ne reçoit que ses petits amis sans prendre le risque de mettre en péril ses convictions dogmatiques lors de débats contradictoires..." se larmoyait-il le coude nonchalement posé sur les pages sombres du Monde diplomatique, ce qui le rend intelligent, mais un peu sinistre.

" Les autres, les ceux qui pensent pas comme nous, c’est que des protofascistes. Tu vas voir maintenant qu'ils ont le pouvoir, ils vont faire dans la censure. Je suis certain que Mermet il va sauter... c'est le seul à France inter qui a le courage de dire la vérité..." persiste à babiller l’auditeur puéril de l'émission préféré des Altero-machinchoses.

Bien que je ruminai l'envie de lui faire remarquer que la pensée gauchisante de daniel Mermet était loin d'être une exeption sur l'antenne de France Inter, je me décidai avec sadisme à le piquer là où ça le gratouille, là où ça le chatouille...

" Mais que dirait- on dans le landernau "Des-pas-contents-professionnels" si une émission affichait des penchants d’extrème droite avec autant de morve que celle que secrète les apartés gauchistes de Mermet ? " Lui sussurai- je aux esgourdes.
"Qu’arriverait-il, si, par soucis d’équité, une telle émission était débarquée sur la grille de Farce Inter ?  " le questionnai- je.

" je vais te le dire moi, si t'as du mal à te faire le film."  pilonnai- je le rubicon devenu blanc comme neige.

" Ce serait l’hallali générale, à coup sûr ! Les belles âmes bellantes seraient dans la rue, le pavé à la main, prêtent à en découdre avec l’infame. Déranger les habitudes des auditeurs de gauche qui ronronnent de plaisir à l’écoute de la litanie qui les conforte dans leur petites certitudes mesquines, c'est  prendre le risque que le sang coule de République à bastille. Donc pas touche à Mermet, à Bonnaud, sinon c’est piquets de grève, et manifs de circonstances. "

" Par contre, persistai-je alors que le prétentieux se faisait plus vasouilleux et s'apprêter à se carapater sous des cieux un peu plus doux, ou dans un squat de chomeurs compléxés déguiser en artiste... peu importe, l'essentiel c'est l'entre soit.

"Par contre, dis-je, quand Elisabeth levy a été viré de l’antenne de France Culture, la polémiste n’a pas eu droit à autant de considérations... les sirenes de la compassion qui d'habitude sifflent le petit air colèrique des syndicats scandalisés, ont gardé le silence... mais c’est vrai, suis- je bête, c’est une reactionnaire la Levy ! Une rabat-joise façon chevenementiste ... c’est pas louise Michel la Elisabeth... pas défendable. Pas la bonne cause. Pense pas droit, et du bon coté, la bêcheuse."

Ma tirade achevée, je ne pus que constater le départ précipité du blafard bavard précité. La voilà la gauche: quand la tempête se leve, elle refuse d'affronter le gros temps, elle ne change même pas de pavillon, même pas de cap, elle ne fuit pas pour mieux revenir... elle se noie.

Que l'émission de la bande à BoBo se termine... Finit les sermons et la moraline de l’abbé Viviant.
Que les roquets des Inrocks rentrent au chenil, leur place est là... les média, et subsidiairement la gauche, ne s’en porterons pas plus mal.


Mais, chut ... la gauche dort encore.


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28 juin 2007

Les Boli-Bourgeois de Chavez.

chavez1La manne pétrolière profite pleinement aux intérêts personnels de la famille Chavez. Les vénezueliens assistent à l'émergence d'une nouvelle bourgeoisie corrompue  malgré les dénonciations pressantes de quelques “chavistes”.
Pariions que cet article du Monde  fera l'objet de vives critiques de la par des altero-machinchoses de la gauche radicale chic et branchée, et des trotsko-spontex du Monde diplomatique, toujours admiratifs devant l'homme providentiel de leurs petites lubies.

A lire sur le Monde l'article  en question.

7 juin 2007

Bayrou: le grand écart.

ba_pEn Seine-Saint-Denis, le Modem de Bayrou présente l'ex-judoka Djamel Bouras. Ce dernier n'a pas hésité à prendre la défense de Dieudonné, à manifester avec le Parti des musulmans de France de Mohammed Latrèche contre la loi sur les signes religieux à l’école publique, et à soutenir Al-Manar la télévision antisémite du Hezbollah.

Il est un peu déconcertant de voir se cotoyer dans un même parti, une femme comme corinne Lepage, laïques et anticonnunautaristes, un Bayrou capable de rencontrer l’UAM 93, une association musulmane de Seine-Saint-Denis qui a organisé les manifestations contre les caricatures, et une personne aussi politiquement insignifiante que Djamel Bouras.

C'est Moderne ! vous expliquera le les BoBo radical Chic.
C'est simplement consternant !

1 juin 2007

Claude Liauzu ou la résistance à l'histoire-spectacle.

LiauzuLe 23 mai 2007, Claude Liauzu est décédé et sa mort sera passée inaperçue !

Claude Liauzu était professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université Paris-VII. Né à Casablanca, il fut enseignant dans les années 1970 comme coopérant à l'université de Tunis. Il était devenu l'un des meilleurs spécialistes de la colonisation et des rapports Nord-Sud.
Ces dernières années, Claude Liauzu s'était élevé contre la guerre des mémoires et les manipulations politiques de ceux qui font de L'Histoire-procés.
A l'initiative d'une pétition contre la loi du 23 février 2005 concernant le « rôle positif de la présence française outre-mer », il s'est vivement opposé aux " Indigènes de la République, et contre ce qu'il nommait le "Barnum-history", c'est-à-dire la mise en avant comme essence de la colonisation des zoos humains orchestrée par Pascal Blanchard et sa troupe de militants incultes.

Le Rezo.Net, portail refuge des Islamo-BoBo et autres Trotsko-Spontex, propose, depuis la mort de Claude Liauzu, des textes puisés dans les archives du Trés Intélligent Monde Diplomatique.
Mais comme à son habitude, le rézo n' a sans doute pas souhaité froisser les certitudes rabougries de ses cyber-lecteurs moutonniers, en offrant à leur sagacité des textes de claude Liauzu plus récents qui mettaient à mal les idées et les revendications portées par les sermonneurs branchés de la confrérie radical-chic du rézo.

Dommage, l'historien méritait mieux que ce manichéisme. Je vous propose quelques textes qui circulent sur le net :

Manipulations de l'histoire.

Guerre de mémoire ou Histoire: Pour une vulgarisation de qualité.

Pour un débat de fond sur le passé colonial.

" Trop de mémoire et trop d'oubli..."


 

26 mai 2007

Le TSS: Sarkosy, un président aux origines indignes.

La meute des roquets de la gauche qui pense bien, assure la garde devant le temple de la vertu. Farouches adversaires des pensées non conformes et hétérodoxes, depuiis de nombreuses années, nos insolents conventionnés s'illustrent dans la chiennerie  subtile, la vilénie éthique, l'invective équilibrée, l'outrage mesuré. Tel est le monopole de nos rebelles immuables  entrés en politique par la porte de la haine.

Frappé du sceau de la morale, leur combat ne peut être que juste et noble. "Maîtres de la parole"et " procureurs du penser juste ", par leurs plumes, leurs caméras, leurs banderoles, ou leurs micros, les coupables sont désignés .

L'œil à l'affût, l'index sur la détente, leur orthodoxie en bandoullière, les cerbères du néo-Bolchévisme s'opposent à tout ceux qui pourraient enrayer le déploiement de leur médiocrité haineuse.
Et, dans les brumes de leur rhétorique lyrique, les rebelles de plein pouvoir, jugent, persiflent, persécutent et dépouillent de leur respectabilité tous ceux qui ne pensent pas droit.
Leur objectif : réduire l'ennemi  en os à ronger.

Tel fut le cas de l'anti-sarkosysme facile et sans conséquence qu'ils ont déroulé pendant les six mois de cette campagne électorale. L'insulte élevée au rang de résistance. La calomnie comme argument idéologique. La xénophobie, portée triomphalement comme le vrai visage de leurs sous entendus hypocrites et répulsifs, les petites gouapes de la bien-pensance médiatique ont choisi de dénoncer pour mieux contrôler, de délater pour continuer à régner.

C'est le syndrome visible du gauchisme fievreux d'anti-républicanisme... le seul et maigre succés des sermonneurs branchés et des nouveaux prélats du Bien.

Mais cette stratégie a échoué et un certain nombre d'entre eux se sont retrouver dans le camp de ceux qu'ils croyaient combattre.

Bernard Langlois ou l'art de l'amalgame suspect.

Les articles soporifiques qui garnissent la gazette des écolo-Chaviste dépréssifs, ne sont en rien comparables aux vertus vomitives qui caractèrisent les éditos de son fondateur , bernard Langlois
Et, Le 11 janvier 2007, l'incipide scribouillard s'est surpassé. Il a allumé la première étincelle d'un feu qui couvait.

Dans son éditorial du jour, il n'hésita pas à désigner Nicolas sarkosy comme "Un Félon Magyard".
Il  faut remonter à léon Daudet pour apprécier à sa juste valeur la perfidie de cette accrobatie lexicologique. Au meilleur de sa forme antisémite, Leon Daudet désignait Leon Blum, dans le journal " Je suis partout ", comme un " Hybride ethnique et hermaprodite".

Mais l'insignifiant altermondialiste de Politis, n'est pas resté isolé trés longtemps. Il fut vite rejoint sur le terrain des "origines indignes" par les rédacteurs du site internet " Tout Sauf Sarkosy ". Les diatribes funestes de la vitrine des Rouges- Brun-Vert ont connu un succés non négligeable, et furent reprises sur le net par des militants peu regardant.
Aucun Média, alternatifs ou pas, n'a cru bon de dire qui se cachait derrrière cette usine à recycler de l'infame. L'urgence n'était pas à l'information, mais à l'extermination.

Mermet, la pensée conforme des anticonformistes certifés.

En matière de confusion entre information et extermination, l'émission au potentiel hautement subversif " La bas si j'y suis ", diffusée depuis prés de 20 ans sur les ondes de france inter, demeure un modèle du genre. C'est même sa marque de fabrique, le Must de la rebelle attitude !

Pour rester au top de sa popularité dans le monde altero-machinchose, son animateur, Daniel Mermet, ne fait pas dans la demi-mesure.
Le Mentor des TrotsKo-spontex, censé nous faire découvrir les intercisses d'un monde en mouvement, met toute son ardeur militante à arpenter avec le sourire complice des niés, le pays de la pensée flétrie et suffisante de l'extrème gauche française.

Chaques jours, à son micro, se succèdent la crème des avant-gardistes cramponnés, l'élite des transgresseurs certifiés, la fine fleur des Non-conformes subventionnés, le gratin des sociologues rebelles et autres idéologues bornés.
Sur son répondeur, des auditeurs larmoyants sanglottent d'exaspérations les déboires d'un peuple incompris et martyrisé.

Parmis eux, il y a l'auditeur-expert, le vasouillard, le fillandreux, le ténébreux, celui qui parcours d'un air entendu les pages du Monde Diplomatique, et qui, d'un regard oblique, cherche à attirer sur lui l'admiration et le respect des ignorants qui l'entourent. Doté d'une culture politique que l'on ne rencontre plus guère que chez les hauts dignitaires du régime castriste, l'auditeur-expert, n'hésite pas à décrocher son combiné pour délivrer à la planète Mermet,  ses analyses étourdissantes et iconoclastes.

Mais l'auditeur-expert est maladroit, et son discours vernis d'humanisme moral se craquele sous la pression de ses passions incontrolées.
Tel fut le cas, par exemple, avec le message en forme de nécrologie d'un auditeur incontournablement d'extreme gauche. Celui-ci disait de Nicolas sarkosy: "Homme politique français, président de la République au début du xxie siècle, a inauguré une période de corruption généralisée", et poursuivait, " s'est lancé ensuite dans une guerre pour rétablir le temple de David à Jérusalem. Il est mort dans son bunker dans des conditions mal élucidées."

La légèreté de l'antisémitisme subliminal qui se dissimule derrière les mots de cet auditeur cultivé, ne semble pas affecter l'animateur-mentor des alter-machinchoses.
Bien sûr, Mermet n'est pas raciste ni même antisémite... ce n'est qu'un rebellocrate de plus qui fait dans l'indignation hémiplégique.
Toujours prompt à dénoncer les dérives islamophobiques des mêchants laïques qui menacent l'intégrité morale de quelques Imams prêcheurs de haine, il devient plus conciliant quand les amalgames douteux énoncés par ses ouailles, contribuent à abattre l'ennemi public numéro un: l'homme de droite au patronyme juif, Nicolas sarkosy.

Mais cet exemple est à l'image de ce que sont devenus les débats au sein des associations de lutte contre le racisme. Car à bien y regarder, c'est toute la pensée-slogan conceptualisée par des antiracistes fonctionnarisés, qui est condensée dans se portraits d'un Hitler sioniste au nez crochu.

Faut pas stigmatiser ! claironnaient-ils

L'antiracisme a fait des origines et des différences les éléments d'une rhétorique contradictoire et perilleuse. Obsédé par celles-ci, l'antiracisme les stigmatise en les exaltants ou en les niants, c'est selon .

Comme le souligne Julien Landfried, dans son livre " Contre le communautarisme ", le discours antiraciste repose sur la vision chimérique d'un autre romantique et différent, qui serait  opposé à un " Nous ", forcément blanc et raciste. Pétris de relativisme culturel, et de multiculturalisme, les antiracistes, comme certains sociologues, font de la stigmatisation ou du "retournement de stigmatisation" l' alpha et L'oméga de leur lutte et de leur analyse.

Des premières manifestations de prosélytisme islamique des années 80, à l'affaire des caricatures, en passant par la loi sur le port de signes religieux à l'école, nombreux sont ceux qui ont dénoncé, au nom du droit à la différence, l'intolérance des laïques, qui prenaient la défense des valeurs républicaines.

Ne pas stigmatiser. Accepter les différences, qui par nature sont toujours bonnes. S'ouvrir à l'autre fut-il islamiste, fut-il machiste, fut-il communautariste, tel est le nouvel absolu de la pensée antiraciste. C'est à ce prix que des associations antiracistes se sont retrouvées à défendre l'idée d'une loi sur le balsphème, afin de préserver les musulmans des attaques impies perpétrées par des islamophobes irrespectueux .

Ce manichéisme favorise le terrorisme intellectuel et une forte pénalisation des débats. Quiconque ne partage pas la doxa post-moderne se voit assimiler à un élève consciencieux de Jean Marie Lepen, et à un protofasciste décompléxé. La lépénisation des esprits rode, menace, le climat est lourd.

Et pourtant, c'est cette gauche antiraciste, qui en se séparant des valeurs universalistes, a le plus favorablement accompagné l'ethnicistation des questions sociales, initié par Le pen dans les années 80.
Le prolo n'est plus chic et branché... les minorités visibles, ça c'est IN. Et tant pis si c'est Le Pen et la droite sarkosyste qui parvient aujourd'hui à capter le suffrage des ouvriers, et des classe populaires.


Le pen, justement !

Devant l'euphorie injurieuse de la gauche, le leader des infréquentables, ne voulait pas être en reste. Aprés avoir présenté Sarkosy comme le candidat qui vient de l'immigration, alors que lui était le candidat du térroir, Le Pen jugea que le prétendant de UMP n'était pas assez français pour être président de la République.
Rappelons qu'à son époque, Pierre Mendez france fut soumis aux mêmes attaques. Ses origines juives lui étaient reprochées et la presse d'extreme droite, qui en avait fait sa cible favorite, le désignait par le sobriquet suivant: Mendez pas France.

Rien d'étonnant donc de retrouver dans la bouche du borgne sénile, les mêmes élucabrations abjectes qui jadis servirent à répandre la haine.

Mais plus suspect fut le silence assourdissant de nos belles ames antiracistes. A quelle explosion d'indignation aurions - nous eu droit si ces insultes avaient concerné l'un des candidats du parti de ceux qui pense du bon coté ?

Drapeaux, quolifichets, grand cortège, slogans de circonstances, Jean Moulin exhumé de son panthéon, c'est avec le poing levé que nos résistants eussent entonné le refrain du Plus jamais ça.

Mais nos vigilants se sont tus.

Comment se fait-il que n'ai pas résonné dans les rues, les boulevards, et les avenues, le cri cinglant de la saine révolte qui caractérise nos antifacsites labélisés et les rend si romantiques ?.

Que sont devenus nos anti, nos bourgeois esthètes, nos Intermittent de la bonne cause, nos Crypto-écolo-chaviste, nos anarchistes subventionnés, nos chercheurs de frisson, nos intellos de la revolte ?

Dans quel monde du silence se sont exilés la LCR et son cortège d'illusionnés, Daniel mermet et ses copains moralistes, Ségolène Royale et ses cultureux-smart, José Bové et ses islamo-indigenistes, la LDH sermonneuse et ses rousseauistes patentés,  le MRAP et sa cohorte d'inquisiteurs suffisant, Marie George et son quarteron de cocos déchus, Noêl Mamère et ses compagnons communautaristes ?.

Où était donc passée la gauche divine ?... au royaume des complices dont la devise est
: " Nuire pour être ensemble, être ensemble pour nuire ".

Leur aphasie n'a fait que confirmer l'ampleur des dégats. Et par ce mutisme tapageur, tous les bavards de la pensée vérrouillée, ont annexé à leur lutte antisarkosyste, la haine de celui qu'ils ont toujours cru combattre: Jean Marie Le pen.

Curieux destin pour ceux qui hier encore dénoncer la Lepenisation des esprits. On sait aujourd'hui grace à eux que tout silence qui suit la musique de lepen est toujours du Lepen ...

Chut, la gauche dort encore.



26 mai 2007

Tous Républicains !?

marianneCe texte est vieux d'un an. Il avait pour but de désigner le Républicanisme incantatoire de nos élites et d'une partie de la société civile. Hélas, la campagne et le résultat des dernières élections présidentielles, sont la confirmation de la thèse qu'il expose.


Depuis de très longues années, tous les candidats à l’élection présidentielle y font systématiquement référence. Les lendemains de 21 avril, les bêlants, gonflés de certitude, arpentent l’asphalte de nos citées menacées par la peste brune, et invoquent avec la ferveur des maquisards le consensus Républicain. Mais les vociférations citoyennes, cachent mal le républicanisme incantatoire de nos élites et la dévalorisation malsaine de ses principes, orchestré par les nouveaux camelots du Roi.

Car aujourd'hui, et malgré les discours d’apparat, l’idée républicaine est confrontée à des attaques idéologiques franches et brutales. Des indigènes de la République à Nicolas Sarkosy (1), on se tient la main pour rendre, l'histoire de la République et ses principes, responsables  de tous les maux que rencontre la société Française contemporaine.
A l’opposition historique des "anti-lumières" s’ajoute une critique ubuesque issue des rangs progressistes. Au nom d’une vision biaisée de l’Histoire, et d’une interprétation manichéenne de la question sociale, les tenants du relativisme culturel et du différencialisme de gauche suivent inconsciemment, et au pas de l’oie, l'idéologie du libéralisme economique triomphant et le darwinisme social victorieux.

Nos indigents de L’(a) république et leurs congénères, invoquent tout un fatras de suggestions et de critiques grands guignolesques qui vide l'idéal Républicain de son sens et de son essence.
Ils sont favorables à la discrimination positive, sans parler d’égalité de droit. Ils se revendiquent d'une laïcité ouverte  en s’appuyant sur le sectarisme des églises et le communautarismes le plus égoïste.

Pour, ces dames patronesse de la gauche radicale-chic et BoBo, il faut en finir avec l'universalisme français. Ils prônent le retour au tribus, et exaltent l'ethnicisme sur un air de victimisation outrancier. Au revoir la lutte des classes, Bonjour les " minorités visibles ". A leurs yeux, les fondements de la République Française ne peuvent être que racistes et colonialistes, et donc, par voie de conséquence, le français attaché aux valeurs de la République, serait, par nature, un dangereux fasciste nostalgique de l'empire colonial. Un terrorisme intellectuel qui n'a rien à envier à celui instauré par les régimes les plus autoritaires.

Les pensées de nos insolents conventionnés sont la conséquence néfaste d'un tiers mondisme mal digéré, du dogme fossilisé de l'extrème gauche anticolonialiste, et d'un front antiraciste romantique et manichéen. Ils se pensent rebelles mais a bien y regarder, nos petits idiots utiles sont d'un conformisme confondant. Leurs réponses d'Ancien régime  sont celles des populistes d'extrème droite, des "libéraux", et des "sociolibéraux". Ils partagent un programme simple: la gestion sociale des populations par le prisme de l'appartenance communautaire.

Nos penseurs post-modernes semblent oublier que c'est au nom des valeurs Républicaines que toute une génération est entrée en résistance contre des pétainistes satisfaits de les avoir aboli !?

De son coté, la gauche morale geint, regrette à chaudes larmes la disparition des biens communs (donc de la Rés publica), et s’insurge contre le détricottage de l’Etat providence. Mais dans le même élan, et de façon paradoxale, elle considère les principes de la République sociale comme un idéal bourgeois et reactionnaire, responsable des discriminations, de la crise économique, et des difficultés sociales. Ce raisonnement les coupe d'un peuple, chez qui l'enracinement des valeurs Républicaine est trops souvent négligé par nos penseur " qui pensent bien".

Qu’on se le dise, l’idée de République ne saurait exister sans la participation des citoyens, et c’est ici que l’ascenceur social descend.
Qu’on se le répéte, l’idée de République sociale et démocratique ne saurait exister sans un gouvernement vertueux, et c’est ici que nos institutions s’écroulent.

Malaise dans le Bicentenaire.

Déjà, en 1989, la forme singulière de gouvernement léguée par la Révolution Française était en survie. François Furet rédigeait, sous l’oeil attendrit des stylistes du prêt à penser, le faire-part de dècès de la gueuse. Pour l’historien, désigné par l’établishment, le Bicentenaire était l’occasion de couvrir "d’un linceul cette tradition" et de laisser Marianne veiller sa dépouille en paix.

Depuis, de République, il n’ y a plus.

Les thuriféraires du neo-féodalisme s’égosillent contre un fantôme. Comme des cannibales, ils ont bouffé le cadavre, mais seuls les vrais carnassiers de la politique se régalent à la table des assassins et des antropophages. L'abandon de l'idéal émancipateur de la République n'est malheureusement pas sans conséquence dans le jeux politique.

Il n'y rien d'étonnant, par exemple, de voir Le vicomte philippe De Villiers, dont les ancêtres catholiques chouans et vendéens furent viscéralement en lutte contre les valeurs universelles, entrependre les premiers entre-chats d’une danse funèbre (2). Il fustige par racisme toute une catégorie du peuple français, et se sent pousser des ailes de républicain.
On en est là. Mais le pire est à venir.

Dans son livre "A contre Flots", la progéniture du populiste borgne peut aujour’hui sans sourciller citer et faire référence à Mendes France et Jaures... (3) Il est bon de se servir sur la bête encore chaude. Ils ont les meilleurs morceaux du cadavre... Ils n’ont rien volé, on leur a tout laissé...

 

(1) Sarkosy a bien compris l'enthousiasme que rencontrent les valeurs républicaines au sein du peuple Français. Contrairement à la gauche et à ses extrème, il sait que l'on ne peut pas gagner une élection sans le peuple. Il a donc demandé au styliste Henri Guaino, de lui tailler un costume de Vrai républicain, pour faire illusion le temps de la campagne, et pour masquer ses défauts communautaristes,  atlantistes et "libéraux". (cette note a été rajouté aprés l'élection présidentielle)


(2) Exemple de la décrépitude intéllectuelle de la gauche mouvementiste et des supplétifs de la gestion libérale du centre : la saillie délicate et pleine de compassion de Julien Dray, en réponse aux délires de De Villier. Le porte parole du PS n’a rien de trouvé de mieux que de pleurer sur l’islam, et a déclaré sur un ton martial "Cibler une religion est contraire à la République"... a bon ? et depuis quand ? tirer le rideau .

(3) Que dire aujourd'hui du lancement de la campagne du FN à Valmy. (cette note a été rajouté aprés l'élection présidentielle)

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